Comment transcender la peur et ne pas renoncer à ses rêves malgré les doutes et le stress ? (1)
Perspectives et Concepts
Édito
Salut mes amis, je suis vraiment heureux que vous soyez là et espère du fond du cœur que la lumière se fait chaque jour un peu plus sur votre chemin vers la vie dont vous rêvez.
Pour faire suite au premier épisode, et avant d’aller plus loin dans les tactiques et stratégies pour améliorer la qualité de votre vie, il y a un point très important, fondamental même, à aborder pour ne pas stopper net votre élan si vous avez décidé de vous engager sérieusement pour votre développement personnel.
Sur le chemin vers nos rêves, lorsque l’on désire entreprendre quelque chose de nouveau, le premier obstacle que nous rencontrons, et qui bien souvent stoppe l’élan de la plupart des gens et les conduit à renoncer à cette entreprise, c’est…
…La PEUR.
J’ai récemment fait l’expérience de demander à mes abonnés sur Facebook qu’elle était la chose n°1 qui les bloque au quotidien et les empêche d’avoir une vie pleinement heureuse et épanouie. Et, très largement en tête du classement on retrouve la peur. Qu’elle s’exprime via un manque de confiance, la peur de l’échec, le doute sur nos capacités, le syndrome de l’imposteur, la peur du changement, la peur de perdre ce que l’on a - une situation plus ou moins confortable et cette illusion de confort -, la peur du jugement des autres…
La PEUR.
Cette peur qui vous paralyse, qui vous empêche de voir clair et qui se manifeste jusque dans votre physique, que vous ressentez dans votre ventre et dans votre poitrine.
Autant le dire tout de suite, elle est inévitable, et par notre nature nous y seront encore confrontés… Mais il est possible d’apprendre à dominer la peur, d’apprendre à la maîtriser, à en faire une expérience moins fréquente, moins traumatisante, et surtout positive.
Et pour cela, il faut revenir aux source de cette peur, afin d’en comprendre l’essence pour finalement apprendre à…
Ne plus avoir peur de la peur.
Compte tenu de tout ce que j’ai à vous partager sur le sujet, cette édition de Codez Votre Réalité sur la peur se fera tout au long de deux publications.
Dans la première, je vous présenterai ma conception de ce qu’est la peur, d’où elle vient, comment elle se manifeste, ma philosophie autour de celle-ci, et je vous ferai part de la perspective que j’adopte pour dépasser la peur et ne plus la laisser décider à ma place.
Dans la seconde, je vous présenterai des idées, méthodes et outils pour transcender cette peur et en faire votre alliée plutôt que votre ennemie. (Suivez le lien ci-dessous si vous avez déjà lu cette première partie)
Prêt pour ce petit voyage ?
Alors attachez vos ceintures, il pourrait remettre en question quelques unes de vos certitudes et excuses déguisées - comme celles que nous avons tous à certains moments ! - pour ne pas réellement entreprendre le chemin vers cette chose qui vous tient tant à cœur ! 😉
Oh, et si c’est votre premier atterrissage dans cette newsletter, je vous conseille de commencer votre aventure de Codeur de Réalité ici :
Au sommaire :
Les 2 types de peur
Aux sources de la peur
Ma conception de la souffrance
Ce que vous êtes
Le Stress et l’Anxiété (abonnés payants)
Comment transcender la peur (abonnés payants)
1. Les 2 types de peur
Il y a deux types de peurs : les peurs rationnelles et les peurs irrationnelles.
a) Les peurs rationnelles
Les peurs rationnelles sont en quelques sortes l’expression de notre instinct de survie qui fonctionne comme il est supposé le faire. Se sont les peurs qui vous protègent des menaces tangibles que vous pouvez rencontrer.
Par exemple, en ce moment j’ai peur de me placer au milieu de l’autoroute face au trafic et de tenter de sauter par dessus les voitures en faisant un double salto avant de Ninja, ou de stopper les camions avec un double coup de pied retourné sauté !
Les peurs rationnelles sont normale, et elles sont bonnes, en ce sens que ce sont elles qui vous maintiennent en vie.
Cependant, la plupart de nos peurs sont irrationnelles.
b) Les peurs irrationnelles
Les peurs irrationnelles sont en quelques sortes la conséquence du fait que le rythme d’évolution de notre condition d’être humain est bien plus rapide que celui de notre biologie. Nous vivons en effet dans une société bien plus sûre que par le passé où le danger pour notre vie est un problème quasi inexistant et n’est certainement pas une préoccupation de chaque instant.
Note sur le danger et le niveau de violence de nos sociétés
Le danger réel n’est pas la même chose que le danger perçu, le fameux “sentiment d’insécurité”. La perception de la sûreté de la société n’a bien évidemment rien à voir avec les dangers objectifs que la plupart des gens expérimentent quotidiennement. Le sentiment de danger est grand pour beaucoup de personnes, et cette perception est précisément liée à cette dissonance évolutive entre notre biologie et nos conditions de vie, ainsi qu’à une euphémisation des mœurs qui s’est opérée petit à petit dans les sociétés occidentales au cours du siècle dernier. Ça n’est pas le niveau de violence qui a forcément augmenté, mais notre tolérance à celle-ci. Songez qu’il y a moins d’un siècle, il était normal et courant de perdre son nouveau né à la naissance, ou des enfants alors qu’il effectuaient des travaux difficiles - à un âge où aujourd’hui ils sont surprotégés dans des collèges -. Sans même parler de la justice qui se faisait “d’homme à homme” où des jeux traditionnels durant lesquels les blessés mortels étaient légion. Bien entendu, je ne remets pas en cause l’augmentation observable des violences aux personnes observées aujourd’hui, et particulièrement en milieu urbain et périurbain, mais je cherche à remettre cela en perspective par rapport à une courbe évolutive globale sur une échelle de temps plus grande.
Aussi, lâchés dans ce monde moderne pour lequel nous ne sommes pas fait, nous avons ce magnifique et puissant Système Nerveux Sympathique, cet instinct de survie et d’adaptation, qui tourne en permanence, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, et qui surréagit aux conditions que lui présente le monde, interprétant comme dangers vitaux des choses qui - et on le sait lorsqu’on y réfléchit - objectivement ne sont que des déconvenues dans notre confort psychologique voir physique.
Ainsi, la plupart des “dangers” pour lesquels s’inquiètent les gens n’arrivent jamais et bien souvent ne sont en fait pas réels !
Les peurs irrationnels sont donc au sujet de choses qui ne sont pas encore arrivées, et qui la plupart du temps n’arriveront jamais.
Cependant, ces peurs irrationnelles ressemblent à s’y méprendre aux peurs rationnelles, elles se manifestent et sont ressenties de la même façon - votre système nerveux sympathique entre en action, votre amygdale déclenche la sécrétion d’adrénaline et de cortisol, votre rythme cardiaque s’accélère, vos pupilles se dilatent… -.
Mais, dans la plupart des cas, ces peurs irrationnelles sont auto-générées.
2. Aux sources de la peur
Une des plus grandes peurs auto-générée que nous avons et qui nous bloque là où nous sommes, qui nous empêche d’exprimer notre plein potentiel et de faire les choses dont nous rêvons est la peur de l’échec.
a) La peur de l’échec
Mais la notion même d’échec est une invention humaine.
L’échec est un jugement de valeur guidé par l’interprétation que notre subconscient a du monde en réponse au conditionnement social qui nous a façonné.
Et c’est la conscience du jugement des autres qui motive cette peur irrationnelle et qui la rend si douloureuse. Nous sommes des êtres sociaux, sans cesse en besoin et en recherche de connexions et de validation par nos pairs.
Cette peur de l’échec trouve donc sa source, comme la plupart de nos peurs irrationnelles, dans la peur de la désapprobation, dans cette peur du rejet par autrui.
Et c’est cette peur de la désapprobation qui pousse tant de personnes à choisir le long - et douloureux - chemin de la conformité, mettant un mouchoir sur leurs rêves et choisissant - car nous choisissons toujours - de vivre dans l’ombre de ce qu’ils pourraient être, en totale déconnexion avec eux-même et avec leurs valeurs les plus profondes.
La peur de l’échec est une invention purement humaine qui part d’une supposition irrationnelle de ce que les autres attendent ou attendraient de nous.
Et cette attente supposée de ce que les autres ont de nous est bien souvent loin de l’expérience objective.
Alors si vous prenez quelques minutes pour réfléchir aux attentes que vous pensez que les autres ont de vous… Cela peut-être un jeu marrant, mais très vite vous allez vous dire :
“Attends un peu… Suis-je ici sur cette planète uniquement pour plaire aux autres ? Me suis-je incarné dans cette vie pour être un simple mécanisme de recherche d’approbation et de demande de permission ???”
Cela peut demander un peu de pratique et de réflexion pour vous établir dans cette zone ou il est une évidence pour vous que vous n’êtes pas ici pour plaire à qui que ce soit.
Et pour éliminer cette peur de l’échec, cette peur de décevoir les attentes des autres, nous devons remonter à la source de toute peur :
b) La peur de la DOULEUR
Toutes nos peurs irrationnelles proviennent en fait de notre peur de souffrir, du fait que nous cherchions par tous les moyens à éviter de revivre les expériences douloureuses que nous avons connu par le passé, ou de connaître des expériences similaires.
Notre biologie cherche par tous les moyens, et en permanence, à éviter la douleur. Ce qui est bien évidemment un comportement normal - particulièrement lorsque l’on pense à nos peurs rationnelles - basé sur notre instinct de survie et de perpétuation de l’espèce.
Mais notre tendance à fuir à tous prix toutes nos douleurs - physiques, psychologiques et émotionnelles - et à ne pas les regarder en face vient du fait que nous ne comprenons pas ce qu’est la douleur, nous ne comprenons pas le message qu’elle contient, l’opportunité qu’elle est pour nous, le potentiel de croissance qu’elle renferme.
3. Ma conception de la souffrance
Je fais volontairement une distinction entre la souffrance et la douleur.
a) La Douleur
La douleur est pour moi l’expérience d’un moment.
La douleur est obligatoire en cette vie. C’est une expérience normale de notre condition humaine. Les douleurs que nous connaissons sont de durées et d’intensités variables, mais elles ont toutes comme caractéristiques communes d’être temporaires.
b) La Souffrance
La souffrance par contre est optionnelle, la souffrance est un choix. Souffrir, c’est ramener - consciemment ou inconsciemment - les douleurs du passé dans le moment présent. C’est aussi imaginer ce qui pourrait arriver, de manière négative - et nous conduire à expérimenter de la douleur -, si nous agissons de telle façon ou de telle façon.
La souffrance est la réplication dans le présent de douleurs appartenant au passé, soit en en ramenant le souvenir, soit en anticipant sur une hypothétique nouvelle survenue de celle-ci.
Prenez l’exemple d’un très jeune enfant - très vite cela changera avec le temps -, ancré dans son présent, tourné vers l’ici et le maintenant, sans passé ou presque - du moins normalement sans trop de souvenirs d’expériences douloureuses -, regardez comme il avance dans la vie sans crainte irrationnelle de ce qui pourrait se passer s’il fait si ou s’il fait ça…
Le temps est une - certes très utile - illusion, et comprendre authentiquement que l’on vit toujours au présent, c’est découvrir que l’on a ni passé, ni futur telles que décrits selon la conception classique et linéaire du temps. Et si Maintenant est réellement le seul temps dont vous disposez, tel l’enfant, vous n’avez aucune crainte à avoir des douleurs du passé ou de l’incertitude de demain, qui appartiennent à des temps imaginaires.
La souffrance, c’est en quelques sortes revivre au présent des choses qui n’existent plus, car appartenant au passé, et anticiper sur un futur qui n’existe pas encore - et qui sans doute n’existera jamais -.
Nous avons tendance à rester dans la souffrance, nous avons tendance à répliquer encore et encore dans le présent des évènements douloureux que nous avons connus dans le passé. Mais souffrir c’est faire le choix de continuer à se raconter des histoires sur ces douleurs passées.
La souffrance est quelque chose que nous nous infligeons nous-même, la souffrance est auto-générée, la Souffrance est un CHOIX.
Le futur, plus brillant et épanoui auquel vous aspirez est directement conditionné par la qualité de votre présent, lui-même subissant les conséquences de votre passé. Pour se construire ce meilleur futur, il apparait alors évident qu’il faut se construire un meilleur passé de chaque instant. Et ça, c’est toujours en votre pouvoir !
Faire le choix de la souffrance façonnera immanquablement votre avenir de telle sorte qu’il en sera le reflet, et cela revient en quelques sortes à saboter sciemment votre présent tout en espérant que demain sera meilleur…
Mais comment raisonnablement espérer un avenir plus radieux si l’on ne cesse de porter son attention sur des choses négatives ???
Pour vous construire un meilleur avenir, il vous faut construire un meilleur présent, et il vous faut pour cela vous construire un meilleur passé. Afin de mieux comprendre cette relation subtile entre vos différents maintenant et apprendre comment vous créer ce meilleur passé, je vous suggère de consulter ce court article dont c’est précisément le thème central :
4. Ce que vous êtes
Si nous avons cette peur de la douleur, c’est que nous avons oublié à quel point nous sommes forts et résistants.
Les douleurs physiques et émotionnelles sont des expériences qui interviennent naturellement au cours de notre vie. Elles vont et viennent. Et parfois elles trainent un peu plus longtemps qu’à l’accoutumée.
Mais indépendamment de leurs durées et de leurs magnitudes…
Ces douleurs ne vous détruiront pas, car vous êtes indestructible.
Vous êtes une énergie, immortelle et intemporelle, une extension de la force vitale universelle qui s’exprime en ce moment au travers de cette collection de molécules que l’on appelle “corps”. Un peu à la manière d’un récepteur radio qui reçoit une certaine fréquence d’ondes et les transforme en de magnifiques mélodies.
Une fois que vous aurez fini de vous exprimer au travers de cette forme physique, cette énergie se retirera.
Mais elle ne sera pas détruite. L’énergie ne peut être détruite. Elle peut seulement se transformer, se transférer ou se transmuter.
Vous avez toujours été et vous serez toujours.
Vous ÊTES toujours. Vous avez juste besoin de développer un peu d’expérience physique en ce monde de manière à ce que vous puissiez pratiquer votre libre arbitre et exercer votre auto-détermination.
La douleur est une de ces expériences physiques, et peut-être celle qui a le plus d’impact sur nous. Mais la douleur ne peut atteindre ce que vous êtes vraiment, elle ne peut toucher votre part d’Éternel - l’Être Spirituel qui pour quelques décennies revêt ce corps pour s’exprimer et utilise ce cerveau pour penser, ressentir et décider -.
La douleur ne peut pas vous détruire, elle ne peut que vous donner un moyen d’approfondir votre compréhension de vous-même et des mystères de la vie.
5. Le stress et l’anxiété
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